Abstract in French

Résumé

L'utilisation d'amers internes pour recaler des volumes d'images du cerveau provenant de la tomographie par émission d'un simple photon (SPECT) et de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) donne lieu à des erreurs différentes de celles obtenues lors de recalages entre des volumes provenant de la tomographie par émission de positons et de l'imagerie par résonance magnétique. Ceci est dû à la résolution isotropique de la technique d'imagerie SPECT. Les erreurs de recalage SPECT/IRM sont étudiées à l'aide de simulations de points. Cela permet de controler la dépendance des erreurs de translation et de rotation avec différents facteurs. Ces facteurs sont les suivants : le nombre de paires de points, m, l'erreur dans la correspondance des points d'une paire (caractérisée par la largeur à mi-hauteur de l'enveloppe d'une erreur tridimensionnelle de type gaussien) et la configuration des ensembles de points (i.e. leur distance au centrode). Les résultats de cette étude sont utilisés pour l'interprétation des résultats d'études sur un fantôme 3D de cerveau recalé à l'aide de repères externes et fournissant un modèle pour de vrais recalages.

Il a été trouvé que la répartition des erreurs varie le long de l'axe des ordonnées. Selon les capacités d'imagerie des détecteurs utilisés dans cette étude: (a) une erreur de translation maximale de mm dans la direction antéro-postérieure découle du fait de la résolution anisotropique de la technique SPECT et de l'orientation de l'axe principal du cerveau dans cette même direction.(b) Les erreurs de rotation d'environ dans le plan coronal sont plus grandes que dans le plan transaxial à cause des dimensions respectives dans ces plans.